Posté le 11 février 2019 - par lesmichesenavant
du 28 au 29 janvier 2019 : Equateur
Lundi 28 janvier 2019 : 11kms – passage de la frontière avec l’Equateur – Tulcan, capitale province Carchi – env 90000 habs – alt : 2950m
Entourée de collines, Tulcan se situe dans une zone agricole et d’élevage très prospère. Elle est connue pour son jardin et ses sculptures précolombiennes. C’est Franco qui eut l’idée, à l’âge de quarante ans, de se mettre à donner vie à tous les cyprès : ils sont sculptés en formes de visages humains, de colonnades, de portiques ou encore d’animaux…A sa mort, c’est son fils qui a repris cet ouvrage singulier avec l’aide de cinq autres personnes.
Maurizio reçoit un message de Saged. Il nous met en garde : il leur a fallu six heures pour franchir le poste frontière car des centaines de Vénézuéliens occupaient les lieux. Mieux vaut nous y présenter de bonne heure.
Je ne suis pas complètement rétablie mais préfère partir. Après tout, ce ne sont que onze kilomètres jusqu’à la première ville Equatorienne.
La croix rouge et l’Unicef sont présents au poste frontière pour assister des centaines de vénézuéliens qui attendent, assis à l’extérieur depuis je ne sais combien de jours face au bureau de l’immigration, que les autorités leur accorde le visa nécessaire à leur traversée de l’Equateur. Ils tentent de rejoindre le Pérou où il leur est plus facile de trouver du travail. Une dame, avec un bébé dans les bras, monopolise le guichet de gauche tout le temps de notre présence. Deux autres devant nous se voient refuser leur visa et rejoignent le groupe à l’extérieur. Elles retenteront leur chance un peu plus tard.
Avec nos passeports européens une heure nous suffira pour franchir l’immigration.
Nous arrivons peu de temps après au centre bourg de Tulcan, notre première étape en Equateur. Nous nous installons à l’hôtel Casanova, indiqué sur notre guide touristique comme étant d’un bon rapport qualité-prix-propreté.
Il est tôt et je tente une ballade à pied jusqu’au cimetière voisin, le seul centre d’intérêt de la ville. Mais je suis obligée, pour la première fois de ma vie, de m’asseoir à plusieurs reprises, mes jambes se dérobant…J’ai l’air d’une petite vieille. Qu’est-ce qui m’arrive !?
J’appelle Yohan pour donner des nouvelles :
- « Maman, tu ne bouges plus tant que tu n’as pas complètement récupéré. Tu ne peux pas affronter les forts dénivelés et l’altitude dans cet état. Tu veux finir à l’hôpital ou quoi !? ».
Bon, bon, c’est compris..Objectif, reprendre des forces.
3 commentaires
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12 février 2019
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Philippe & Lolita a dit:
Coucou poulette !!
Que d’aventures… Tu va nous faire le plaisir d’écouter ton fils non d’une pipe en bois !!! et de ne pas faire la forte tête !!! Un peu de repos s’impose…
De mon coté j’aime beaucoup ces cyprès … Dés demain je m’attaque à ceux du jardin et je t’envois la photo !!!
On vous embrasse très fort et nous pensons beaucoup à vous!
Philip & Lolita
Sarah & Lily
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15 février 2019
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lesmichesenavant a dit:
Soyez rassurés, suis guérie ! Et avant de t’attaquer à tes cyprès, fais toi la main sur ceux des voisins, lol !! En tout cas suis hyper ravie de vous lire
Vous embrasse très, très, très ffoorrttt tous les quatre et bises de Maurizio également !
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14 février 2019
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anne et pierre a dit:
Repos !!!! Ah quel doux mot !!!! Et re-chapeau Madame !!!! pour ce périple… mais nous aussi on veut te retrouver entière et en pleine forme!!!
Merci Yohan!!! Gros gros bisous!!!