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Les miches en avant !

Voyage à vélo solo et duo

Archiver pour avril 2018


Posté le 3 avril 2018 - par lesmichesenavant

Merci à vous tous ….

…de m’avoir suivie pendant toute cette aventure. Cela a été un honneur que de vous la faire partager !

J’ai lu tous vos commentaires avec beaucoup d’attention et je m’excuse de ne pas avoir pris le temps d’y répondre en temps et en heure… sachez que vous m’avez donné l’énergie de continuer dans les moments difficiles.

Ravie de vous avoir une fois de plus transportés dans mes sacoches !

A très très bientôt,

Diegolette !


Posté le 2 avril 2018 - par lesmichesenavant

Du 14 au 31 mars : Costa Rica

Mercredi 14 mars 2018 : 80 kms – La Cruz

 

Le Costa Rica est un pays d’Amérique centrale d’environ cinq millions d’habitants et d’une superficie de cinquante un mille km2 recouvert d’une forêt tropicale humide et situé entre la mer des caraïbes et l’océan pacifique. Ce pays est connu pour ses plages, ses volcans et sa biodiversité. Environ un quart de sa superficie est constitué d’une jungle protégée et d’une faune et d’une flore extrêmement riches.
Sa densité est de 97 habitants au km2.

 

Départ : 6 heures du matin. Quelques kilomètres avant la frontière avec le Costa Rica rencontrons deux cyclotouristes, Igor, brésilien et Marianne, Argentine qui viennent eux juste d’entrer au Nicaragua. Igor voyage depuis seize ans !! N’ayant que très très peu d’argent, ils vivent en vendant ou troquant les bijoux qu’ils fabriquent. Nous prenons un café tous ensemble. Bonne route, les jeunes !

 

Il est 11h30 lorsque nous atteignons le poste frontière e Penas Blancas. Il nous en coûte 2$ chacun pour sortir du territoire. Particularité : sur la chemisette des officiers de police figurent, en plus de leur prénom, leur groupe sanguin et rhésus…

 

Après le déjeuné englouti au comedor du poste frontière, nous poursuivons notre route vers La Cruz, sous un soleil de plomb. Quatre kilomètres plus loin mon compteur indique 5000 kms !
Arrivés en ville, le plein de légumes, de fruits et de pâtes faits, nous camperons huit kms plus bas, beaucoup plus bas, à playa Soley, dans un tout petit hameau de pêcheurs dans lequel vivent douze familles.

avec Marianne et Igor

avec Marianne et Igor

14 mars Costa Rica Tia 5000kms 3 B

playa soley

playa soley

14 mars Costa Rica La Cruz playa Soley 2 B

Jeudi 15 mars : 98 kms – Playa Panama

 

Le vent a soufflé fort toute la nuit et n’a pas l’air de vouloir faiblir. Au départ de playa Soley il nous faut une heure pour gravir l’impressionnante côte qui mène de la plage à la ville. Et oui, la plage, ça se mérite….Je change à la banque des dollars contre des colonès, la monnaie locale (1$ = 561 colonès) et à ma sortie, je trouve Maurizio en plein interview avec deux journalistes ! Enregistrement, film et rendez vous pris à la sortie de la ville, au bord de la route, pour une séance photos. L’article devrait paraître au mois de mai sur le journal local.

 

Il est midi trente, et déjà quarante quatre degrés… Nous sommes à vingt cinq kilomètres de Liberia. Alors que je m’apprête à traverser un pont, j’entends des gens me héler. Je tourne la tête et aperçois quelques têtes en contrebas de la route, à l’ombre d’un arbre et il me semble apercevoir un vélo. J’accélère pour rattraper Maurizio  : « Maury, je crois qu’il y a des cyclotouristes à l’entrée du pont ! ».

Nous faisons demi-tour. Il s’agit bien de trois cyclotouristes, qui se sont rencontrés hier à la frontière. Didier, 64 ans, est Québécois, de Sherbrooke, Frisch, une trentaine d’années, est allemand et Mayalka, environ 26 ans, indienne de Bombay vivant à Paris. « Il fait trop chaud pour pédaler ! », nous dit Mayalka. « C’est un chouette endroit pour faire une pause. On s’est tous baignés à la rivière. L’eau est divine ! ».

Après un brake de plus d’une heure, chacun ayant sorti sa tambouille et partagé son repas, nous décidons de poursuivre à cinq jusqu’à la plage Panama où nous passerons un autre excellent moment tous ensemble.

camp de réfugiés

camp de réfugiés

rencontre

rencontre

playa Panama

playa Panama

16 mars Costa Rica playa Hermosa 6 B

16 mars Costa Rica playa Hermosa 17 (2) B

15 mars La Cruz playa soley 10 B

 

Vendredi 16 mars : 5 kms – Playa Hermosa

 

Au petit matin, Frisch, qui revient de deux années passées dans une communauté en Inde, préfère poursuivre seul. C’est aussi le meilleur moyen pour lui d’apprendre l’espagnol, car en groupe, nous parlons anglais.

Mayalca et Didier poursuivent vers Nicoya, à l’intérieur des terres. Quand à nous nous suivons la côte pacifique, à la découverte de ses plages.

Ce soir là, c’est de nouveau camping sauvage.

16 mars Costa Rica playa Hermosa 23 B

16 mars Costa Rica playa Hermosa 34 (2) B

 

Vendredi 17 mars : 48 kms – Playa Flamingo

 

Vive les stands de jus d’oranges pressées en bord de route ! Je ne sais combien j’en bois. Est-il possible d’avoir si chaud ?

Après avoir jeté un coup d’oeil à la playa coco nous pédalons jusqu’à l’heure critique du déjeuné où nous réfugions sur la terrasse ombragée d’un restau. Saint Patrick oblige, nous faisons une entorse au règlement (jamais d’alcool le midi ) et faisons honneur à la bière locale, l’« Imperial », fraîche et désaltérante.

Mais ne nous endormons pas sur nos lauriers, il nous faut encore emprunter une piste d’une dizaine de kilomètres qui est sensée nous en faire gagner une quinzaine…mais quelle piste ! Certaines côtes dépassent les quinze pour cent, c’est sûr ! Avec la réverbération du soleil sur ce chemin caillouteux, sans un brin d’air, l’épreuve est terrible. Maurizio doit venir à mon secours pour franchir une rampe. Je râle : « j’ai dit ce matin que je ne voulais plus grimper..Regarde par où tu me fais passer… Tu parles d’un raccourci !  Continue si tu veux, j’arrête là. Un pick up finira bien par passer».

 

  • « Tu as gravi le volcan au Nicaragua et là tu vas pas me dire que tu ne passes pas !?  Ne gaspille pas ton énergie à râler, avance !».

Bon, sur ce point, il a raison…

  • « Oui, mais le volcan je l’ai gravi à pieds, sans devoir traîner quarante kilos. Et à pieds je suis beaucoup plus leste ! ».

     

Il attend quelques minutes que je change d’avis, mais devant mon obstination continue.

 

Un pick up passe, puis un deuxième, puis un troisième. Je suis toujours à la même place, ne me décidant pas à en arrêter un. Piquée au vif avec l’histoire du volcan, ne voulant pas m’avouer vaincue, je me motive pour poursuivre. Je serre les dents ; c’est parti ! Deux autres terribles côtes m’attendent. Je pousse, sue comme un bœuf par tous les pores de ma peau, m’arrête d’innombrables fois reprendre mon souffle. Une petite moto s’arrête à ma hauteur.

  • « Dur, hein ? Vous êtes seule ? ».
  • « Non, non, mon ami est devant. Je lui ai dit de ne pas m’attendre. C’est la dernière côte ? ».
  • « Non, encore une et puis c’est le plat et de nouveau l’asphalte. Courage ! »

Finalement, je franchis l’épreuve. Maurizio m’attend plus bas et ne fait aucun commentaire..Encore quelques kilomètres, faciles ceux là, et après l’achat de notre dîner dans une tienda …la voici enfin, la playa Flamingo ! Nous installons tout d’abord notre campement à l’ombre d’un arbre, puis direction l’unique bar restaurant de plage situé juste à cinquante mètres où le Mojito est le bienvenu ! Et juste à temps pour le couché de soleil, magnifique. La souffrance de l’après midi est oubliée. Eric, New Yorkais passionné de vélo et demeurant au Costa Rica depuis deux ans quitte sa table pour venir discuter avec nous et nous offrir une tournée. Quelle gentillesse et quelle générosité, ces américains…

Puis pris dans l’ambiance, je décide de reporter notre cuisine de gnocchis au lendemain midi et offre le dîner à Maurizio, accompagné d’une bouteille de Rioja. Le repas est un délice. Cela eut été dommage de s’en priver…

vers playa Flamingo

vers playa Flamingo

playa Flamingo

playa Flamingo

 

17 mars Costa Rica playa Flamingo 11 (2) B

17 mars Costa Rica playa Flamingo 2 (2) B

 

 

Dimanche 18 mars : 4 petits kms – playa Brasilito

 

Quarante six ans ce jour ! Pour fêter dignement son anniversaire, Maurizio offre hôtel, un vrai de vrai avec salle de bains privative, et dîner dans un restaurant de poissons les pieds dans l’eau. « C’était quand la dernière fois qu’on a dormi dans une chambre particulière ? Au Costa Rica ? Au Nicaragua ? », lui demande-je. Alors que nous sommes en train de réfléchir, je me rends compte de la singularité de ma réflexion…  « dis donc, je ne connais pas beaucoup de personnes qui peuvent se poser cette question…sacrée aventure que nous vivons !! ».

playa Brasilito

playa Brasilito

 

 

Lundi 19 mars : 75 kms – Nicoya – province Guanacaste – env 21000 habs

 

Malgré la chaleur étouffante (38° à 10h00 du matin et pas d’air..) ce tronçon s’avère facile. Pour une fois, pas de côte, que du plat et faux plat descendant. Après une pause déjeuné à Santa Cruz, nous arrivons de bonne heure à Nicoya. Les pompiers partant en intervention n’ont pas de temps à nous consacrer et nous orientent, pour planter la tente, vers la croix rouge. C’est là que nous ferons étape.

19 mars costa rica Nicoya bivouac croix rouge B

 

 

Mardi 20 mars : 64 kms – Colorado

 

Maury est malade depuis la nuit dernière : forte diarrhée et très mal au ventre qu’il essaie de contrôler sans médicaments. Pas moi, pourtant nous avons mangé et bu la même chose, bizarre…A la pause de lunch de Pueblo Nuevo (suis la seule à manger : Maurizio, sans appétit et fatigué se repose à l’ombre d’un arbre), je fais la connaissance de Klaus et de sa femme, la soixantaine et tous deux allemands. Ils voyagent trois semaines en voiture à travers le Costa Rica mais ont à leur actif plusieurs voyages à vélo, en Thaïlande et en Europe.

port de pêche Colorado

port de pêche Colorado

vers Colorado

vers Colorado

20 mars Costa Rica vers Colorado 4 B

 

 

Mercredi 21 mars : 87 kms – Puerto Caldera

 

Maurizio, toujours malade, perd sa paire de lunettes de vue de secours…La première a été perdue au début du voyage, au Mexique. Et malgré les douleurs intestinales qui persistent il ne veut pas prendre de jour de repos. Il consent néanmoins à prendre des cachés « stop diarrhée » que j’ai en ma possession.

 

A un moment donné le trafic s’intensifie, puis se transforme en un bouchon de plusieurs kilomètres. Que pasa !? Ahhh.. .le camion qui dépassait la hauteur réglementaire et a endommagé le pont deux jours avant ? C’est vrai qu’un commerçant nous en a parlé… Mais le problème n’est toujours pas résolu ? Une équipe s’affaire à le remettre en état, d’où le trafic ralenti. L’avantage avec le vélo c’est que nous remontons toute la file et traversons le pont alors que son accès y est bloqué. Personne n’a le temps de réagir ! Nous voici rendu de l’autre côté où se tient également la même file ininterrompue de véhicules sur plusieurs kilomètres. Patience, les gars, patience..

En revanche la route est étroite, sans bande d’arrêt d’urgence et lorsque le trafic reprend, avec ses nombreux poids lourds les uns à la suite des autres, l’affaire devient plus que périlleuse..

21 mars Costa Rica Puerto Madera 4 B

21 mars Costa Rica Puerto Madera 2 B

22 mars Costa Rica Puerto Caldera lagune 4 B

produits de la pêche et moteurs des bateaux embarqués à bord de ce camion

produits de la pêche et moteurs des bateaux embarqués à bord de ce camion

 

 

Jeudi 22 mars : 68 kms – Playa Hermosa

 

10h30 : 43° ! Va bientôt falloir pédaler de nuit….

 

Nous faisons la rencontre de Jose, 64 ans, de Barcelone. Après un traitement de chimiothérapie il a vaincu l’année dernière un cancer du poumon. Il réalise pleinement sa chance et profite au maximum de la vie.

Nous déjeunons à Jaco, connue pour ses plages de surf et sa vie nocturne, et planifions nos dix derniers jours. Et oui, tout à une fin. Puis nous poursuivons de quelques kilomètres jusqu’à playa Hermosa où nous plantons la tente dans le jardin de Graidin. Lorsque je lui demande l’hospitalité il est en train de remplacer, avec l’aide d’un copain, des poutres de sa toiture rongées par les termites. Face à la mer, nous sommes comme des pachas. Il y a même une douche d’extérieur ! Pour le remercier de sa générosité nous leur offrons une bière.

Maurizio se moque gentiment de moi à chaque fois que je demande aux habitants, avant de planter notre tente au bord d'un point d'eau, s'il n'y a pas de crocodiles. Je crois que je vais continuer à demander...

Maurizio se moque gentiment de moi à chaque fois que je demande aux habitants, avant de planter notre tente au bord d’un point d’eau, s’il n’y a pas de crocodiles. Je crois que je vais continuer à demander…

avec Jose

avec Jose

vue sur playa Jaco

vue sur playa Jaco

playa Hermosa

playa Hermosa

23 mars Costa Rica playa Hermosa 2 B

22 mars Costa playa Hermosa 10 B

23 mars Costa Rica playa Hermosa 5 oiseau B

 

 

Vendredi 23 mars : 56 kms – Quepos – – env 15000 habs – province de Puntarenas -

 

Alors que nous sommes en mode ‘pause 10 minutes’ dans un endroit ombragé et ventilé, je vois Jose arriver vers nous. Il avait l’intention de passer deux nuits à Jaco mais l’ambiance tapageuse de la ville et au sein de son hôtel ne lui ont pas convenu. Il a besoin de repos, et pas de nuit blanche ! Aussi se rend il à une dizaine de kilomètres de là passer la seconde nuit dans un camping au bord de mer.

Du coup notre pause ’10 minutes ‘ se transforme en pause ’60 minutes’. Puis nous nous séparons. Qui sait ? A plus tard sur la route !

 

Un stand de fruits frais sur la route est le bienvenu. Nous demandons de la pastèque bien fraîche et le Tico remet à Maury deux tranchettes tout droit sorties du frigo. «  Que veux-tu que l’on fasse avec deux tranchettes ? » dis-je à Maurizio. « Il n’y a pas de pastèque entière au frais ? ». Et bien si. Et même pas peur….on ne laisse que les pépins !

 

Puis nous reprenons la route. Je pars en tête, mais chose étrange, Maurizio ne me rattrape pas, et les kilomètres défilent. Je m’arrête pour voir s’il est bien derrière (je ne vous ai pas dit, j’ai cassé mon rétroviseur au Nicaragua) mais personne en vue sur la longue ligne droite. Mince alors..Je traverse pour me mettre à l’ombre et décide d’attendre. Un quart d’heure plus tard, convaincue qu’un incident s’est produit, je rebrousse chemin. Et quatre kilomètres plus loin, alors que je passais sans même le remarquer, une voix venant du bas côté opposé me dit : « Pas possible de faire un voyage sans crevaison ! ». J’avoue, le dernier jour, c’est plutôt râlant…Je suis soulagée que ce ne soit que ça. Mais avant la crevaison il a du faire un arrêt d’urgence d’une autre nature : diarrhée aigüe qu’il n’a pu contrôler et s’est fait sur lui ! Sûrement la faute à la pastèque…Donc toilette et rinçage de son pantalon faits (merci les bouteilles d’eau), il remonte en selle, parcours cinquante mètres et …bing….crevaison !!

 

Nous finissons par arriver à Quepos. Nous passerons plusieurs nuits à l’auberge « Wide mouth frog », relativement chère car il nous en coûte quatorze dollars chacun la nuit en dortoir mais propre, avec piscine et belle cuisine commune. Nous avons décidé d’arrêter de pédaler là car lundi démarre la semaine sainte, fête religieuse primordiale en Amérique centrale et la plupart des commerces seront fermés. Hors nous décollons de San Jose le lundi de Pâques (pas fait exprès) et il nous faut trouver cartons pour les vélos, bus pour rejoindre la capitale, et tout ça sans stress, s’il vous plaît…donc pas de dernière minute ! Pour la visite du parc national de Corcovado nous prendrons un bus.

23 mars Costa Rica vers Quepos 3 B

23 mars Costa Rica vers Quepos 5 B

 

 

Samedi 24 mars : vélos dans les cartons !

fin du voyage vélo ! – Maury 5239 kms – Moi : 5551 kms
Une crevaison chacun et une roue arrière explosée pour Maurizio.

24 mars Costa Rica Quepos 1 B

 

 

Dimanche 25 mars : parc national Manuel Antonio

 

Ce parc national situé sur la côte pacifique marie forêts tropicales sauvages, plages de sable blanc et récifs de corail. Il est renommé pour la vaste diversité des plantes tropicales et de la faune qu’il abrite.

paresseux

paresseux

singe capucin

singe capucin

Alors que; assis dos à la mer, nous tentons de garder à bonne distance ce singe capucin pour tenter de venir à bout de notre sandwich, nous étions loin de nous douter que le danger aller surgir de derrière...C'est un visiteur qui nous a alertés !

Alors que; assis dos à la mer, nous tentons de garder à bonne distance ce singe capucin le temps de terminer notre portion de pizza, nous sommes loin de nous douter que le danger va surgir de derrière…C’est un visiteur qui nous alerte!

heu...depuis quand les iguanes cela mange aussi des pizzas !?

heu…depuis quand les iguanes cela mange aussi des pizzas !?

25 mars Costa Rica parc Manuel Antonio singe capucin 21 B

25 mars Costa Rica parc Manuel Antonio singe capucin 14 B

25 mars Costa Rica parc Manuel Antonio singe capucin 12 B

25 mars Costa Rica parc Manuel Antonio paysage 30 B

 

 

Lundi 26 mars : plage juste avant l’entrée du parc national Manuel Antonio

 

Alors que je sors de bonne heure chercher du pain pour le casse croûte du midi, le vol majestueux d’un couple d’aras rouges passe juste au dessus de ma tête me comble de joie.

 

Arrivons vers 8h00 du matin à la plage. Température extérieure quarante degrés à l’ombre. Température de l’eau idem. L’agitation bât son comble telle celle rencontrée sur nos plages en milieu d’après midi : vendeurs ambulants de ceviche, noix de coco, glaces, lunettes, activités nautiques, parachute ascensionnel… Dès dix heures il n’est plus possible de rester plus de dix minutes sur les serviettes de plage. On cuit !! Et pas commode pour se tartiner de crème : on n’a pas le temps de sécher que l’on dégouline de transpiration…je vous assure, c’est vrai ! Vers midi, repli sur la terrasse ombragée de l’auberge. On ressortira plus tard, sur les coups de dix sept heures.

Mais même en fin de soirée la température reste élevée. Je suis assise, travaillant à mon blog. Il est environ 22h00, et je suis en nage…

 

Ah, autre déconvenue pour Maurizio : en voulant faire imprimer son vol de Paris à Malpensa, il s’est rendu compte qu’il a pris son vol un jour trop tôt….pour le 3 avril. C’est bien le jour où nous décollons de Montréal, mais le vol est de nuit et nous atterrissons le 4 au matin ! Deux cents euros de perdus…et « la p. de la m… », etc, etc…

 

Mardi 27 & mercredi 28 mars : parc national Corcovado

 

Ce parc est une réserve naturelle situé sur la péninsule d’Osa, dans le sud ouest du Costa Rica, où divers écosystèmes tropicaux sont protégés. Il est considéré comme l’une des régions les plus riches en biodiversité du monde.

 

Nous nous rendons à Sierpe en mini van touristique : 45 US$ chacun deux heures trente de transport. Cher mais direct. Le transporteur vient nous chercher directement à l’hôtel. Puis de Sierpe une heure de bateau jusqu’à Drake. Nous trouvons juste à côté du débarcadère un emplacement pour poser notre tente. La famille nous facture 5$ chacun la nuit, avec accès à la douche et aux toilettes. Mais pas d’éclairage. Aussi, dès 19h00, c’est le noir complet.. Rustique, mais face à la plage !

L’entrée du parc est limitée, seulement quatre vingts personnes par jour peuvent y accéder et nous arrivons sans réservation. Le premier tour opérateur est complet pour les deux jours suivants, mais ils sont plusieurs dans le village à proposer les mêmes circuits. Notre deuxième tentative est fructueuse. Nous obtenons deux places pour le lendemain. Il nous en coûte 90$ bateau, entrée du parc, guide et lunch inclus. Le rendez vous est fixé à six heures sur la plage. Les quatre vingts visiteurs se répartissent sur les trois embarcations. Une heure et quart plus tard nous débarquons sur la plage du parc national. A peine le pied posé sur le sable, un ara rouge vient nous saluer. Cela s’annonce bien, pense-je ! Mais il sera le seul perroquet vu sur la demi-journée et pas de chant d’oiseaux dans la jungle. Petite déception…En revanche nous avons la chance d’observer des tapirs, des coatis, trois espèces de primates : le singe araignée, le singe écureuil et le singe hurleur et deux paresseux. Il est treize heures lorsque le bateau nous récupère. Il fait trop chaud l’après midi, même pour les animaux…

de Sierpe à Drake

de Sierpe à Drake

27 mars de Sierpe à Drake 20 B

27 mars de Sierpe à Drake 17 B

débarquement à Drake

débarquement à Drake

débarquement sur la plage du parc national Corcovado

débarquement sur la plage du parc national Corcovado

28 mars  parc national Corcovado 5 B

xxxxx

coati

28 mars  parc national Corcovado 41 B

pont  aérien d'une famille de singes araignées

pont aérien d’une famille de singes araignées

28 mars  parc national Corcovado 102 B

singe hurleur

singe hurleur

28 mars  parc national Corcovado 89 B

28 mars  parc national Corcovado 84 B

28 mars  parc national Corcovado 80 B

28 mars  parc national Corcovado 76 B

28 mars  parc national Corcovado 68 B

28 mars  parc national Corcovado 71 B

maman tapir et son bébé

maman tapir et son bébé

tapir mâle

tapir mâle

28 mars  parc national Corcovado 44 B

28 mars  parc national Corcovado 59 B

 

Jeudi 29  : Quepos

 

Possible et nettement moins onéreux puisqu’il ne nous en coûtera que douze euros, nous effectuons le retour en transports en commun. De Sierpe un colectivo nous amène jusqu’à Palmar et de Palmar un autobus nous mène jusqu’à Uvita où notre intention est de passer la nuit. Mais le lendemain est jour férié et à la gare routière l’on m’informe qu’il n’est pas sûr du tout que les bus circulent. Nous préférons jouer la sécurité et de là prenons un autre bus jusqu’à Quepos où nous passerons la nuit à la plage. Il s’agira de notre dernier bivouac..

 

A un arbre prêt…..

 

Tout le long de la plage est occupé par des tentes. Les locaux viennent en famille, les sacs pleins de victuailles, les glacières pleines de bières et sodas, profiter de cette fin de semaine sainte. Les barbecues chauffent et l’ambiance est bon enfant.

Notre tente est dressée sur la sable, au pied d’un arbre. Derrière l’arbre une autre partie de sable puis le parking. Un véhicule se gare en marche arrière et installe deux tentes dans le même alignement que la notre. Maurizio est accroupi au pied de l’arbre, la tête à l’intérieur de la tente pour attraper sa lampe frontale, lorsque le chauffeur, voulant déplacer son véhicule, enclenche par erreur la marche arrière. Toute la scène se déroule devant mes yeux. Le pied vraisemblablement sur l’accélérateur pour s’extirper du sable mou, la voiture vrombit, aidée par la boîte automatique, et recule à grande vitesse de six mètres, roulant sur la première tente, roulant sur la deuxième, pour finir sa course sur l’arbre qu’elle déracine à moitié. Sous les « STOP, STOP, STOP !! » des membres de la famille, je n’ai que le temps de crier « Mauriziooo !! ». Il s’écarte d’un pas, l’arbre s’inclinant sur lui, et en se retournant se prend sur la mâchoire une de ses branches. La scène a duré une longue seconde. Par chance, les tentes étaient inoccupées. Pas de blessés. Le pire a été évité.

Le comble, c’est que le conducteur ne présentera pas ses excuses. Il rira même à la barbe de Maurizio..

Comme quoi, tout peut basculer bien vite, dans la vie…

scène de l'incident : la tente verte était alors dans l'alignement, entre la jaune et la notre, rouge et blanche..

scène de l’incident : la tente verte était alors dans l’alignement, entre la jaune et la notre, rouge et blanche..

30 mars Quepos plage 7 B

parmi les vendeurs ambulants, mon préféré : ce grillardin qui titille notre odorat avec ses effluves de cuisses de poulet et côtelettes de porc grillées !

parmi les vendeurs ambulants, mon préféré : ce grillardin qui titille mon odorat avec ses effluves de cuisses de poulet et côtelettes de porc grillées !

30 mars Quepos plage 11 B

29 mars  Quepos plage 1 B

 

 

Vendredi 30 & samedi 31 mars – Quepos – plage – bardas prêts – dernier couché de soleil sur le pacifique.

31 mars Quepos coucher de soleil 19 B

31 mars Quepos coucher de soleil 7 B

 

 

Dimanche 1er avril (Pâques)

 

L’élection présidentielle du 4 février 2018 ne permis pas d’élire de nouveau président. En effet, aucun candidat n’ayant recueilli plus de 40% des suffrages au premier tour, organisé en même temps que les législatives, un second tour est organisé le 1er avril. Il oppose les deux candidats arrivés en tête : le conservateur Fabricio Alvarado du Parti de la restauration nationale et le progressiste Carlos Alvarado du Parti d’action citoyenne, avec respectivement 24 et 21% des voix.

 

10h00 : Quatre heures trente de bus pour parcourir les environ cent soixante dix kilomètres qui séparent Quepos de San Jose. C’est qu’en plus du dimanche de Pâques, c’est également jour d’élection. Le trafic est dense, chaque voiture affichant le fanion correspondant à la couleur de son parti, et la route en majeure partie étroite et sinueuse.

Nous passons la nuit à l’aeropuerto hotel, situé à quatre kilomètres de celui-ci.

1er avril Quepos départ Tia 3 B

 

Lundi 2 avril (Pâques) :

 

Notre vol n’est qu’à midi trente mais nous quittons l’hôtel à huit heures et demi. Ensuite c’est parti pour cinq heures de vol pour rejoindre Montréal où nous faisons escale une nuit et un jour.

 

 

Mardi 3 avril – 22Hh00 : départ pour Roissy -

 

 

Mercredi 4 avril tard dans la soirée : Saujon !!

 

Tenez vous prêts, j’arrive ! Et je vous préviens, j’ai une longueur d’avance sur le bronzage !!

 

 

Pêle-mêle :

- Environ six litres d’eau de bue au quotidien !
- Le Costa Rica est le seul pays d’Amérique centrale où l’eau du robinet est potable.
- Dans aucun des pays d’Amérique centrale on ne jette le papier wc dans les toilettes mais dans les poubelles ou seaux prévus à cet effet.
- Quasiment jamais d’eau chaude dans les auberges.
- Le Costa Rica est le pays le plus cher d’Amérique centrale.

et….l’inavouable : se faire doubler en pleine grimpette par deux coureurs à pied (si, si, cela m’est arrivé au Mexique, avant d’atteindre Palenque) !!

 



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